Les médecins peuvent parfois recevoir des demandes d’un traitement ou d’une intervention auxquels ils s’opposent en raison de leurs convictions morales ou religieuses. Dans ce cas, les médecins doivent s’appuyer sur le Code de déontologie qui recommande ce qui suit :

12. Avertir le patient lorsque ses valeurs personnelles influeraient sur la recommandation ou la pratique d’une intervention médicale que le patient souhaite ou dont il a besoin. 

21. Fournir au patient les renseignements dont il a besoin pour prendre des décisions éclairées concernant les soins médicaux et répondre de son mieux à ses questions. 

En se fondant sur ces principes, le conseil estime que dans la situation évoquée, les médecins doivent agir comme suit :

 1)  Un médecin doit faire connaître clairement et promptement les traitements et les interventions qu’il choisit de ne pas prodiguer en raison de ses convictions morales ou religieuses.  

(2) Un médecin ne peut pas refuser de donner des renseignements sur l’existence d’une intervention ou d’un traitement parce que le fait d’exécuter cette intervention ou de donner des conseils s’y rapportant entre en conflit avec ses convictions morales ou religieuses. 

(3) Un médecin ne doit pas promouvoir ses propres convictions morales ou religieuses dans son interaction avec les patients. 

(4) Lorsque les convictions morales ou religieuses d’un médecin l’empêchent de fournir des renseignements ou les moyens d’en obtenir concernant un traitement ou un service médical ou chirurgical permis par la loi, ce médecin doit s’assurer que le patient qui demande ces conseils ou ces soins médicaux a accès en temps opportun à un autre médecin ou à d’autres ressources qui lui fourniront des renseignements exacts sur toutes les options médicales disponibles.

 D’après le Collège des médecins et chirurgiens de l’Alberta

 
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