Dans le bulletin du mois de juillet, on demandait aux médecins de faire des observations sur divers aspects de l'accès aux services de consultation. Le Conseil étudie actuellement les quelques réponses reçues. En étudiant la question, le Conseil a remarqué qu'un point semble susciter de la confusion. On se demande s'il est acceptable qu'un médecin ne prenne plus de nouveaux clients et quelles en seraient les incidences.

Tout d'abord, il faut bien comprendre qu'un médecin est libre de décider qu'il a suffisamment de clients et qu'il n'en accepte plus d'autres. Cette décision est évidemment une affaire très personnelle qui devrait être considérée quand un médecin estime que sa capacité de servir ses patients du moment serait considérablement compromise s'il en acceptait d'autres.

C'est maintenant une chose qui arrive souvent et qui est acceptée que des médecins répondent qu'ils n'acceptent pas de nouveaux patients.

Ceci dit, certains médecins pensent qu'il serait de mauvaise grâce d'accepter un nouveau patient une fois qu'ils ont pris leur décision. Nous tenons à leur dire que cela n'est pas nécessairement le cas.

Autrement dit, même si un médecin ne prend plus de nouveaux patients et qu'il l'annonce, il est libre de faire des exceptions. Si un médecin souhaite accepter un nouveau patient pour une raison quelconque, il est libre de le faire même s'il a dit auparavant qu'il n'acceptait pas de nouveaux patients. Il peut s'agir de patients qu'il a rencontrés dans un autre contexte comme à la salle d'urgence, qui font partie de la famille d'un patient actuel, qui viennent d'emménager dans la localité et ont des besoins particuliers ou qui sont envoyés par un collègue.

Nous espérons avoir clarifié ce point. Il est à noter que cette mise au point n'aborde pas encore la question des médecins qui n'ont pas encore décidé de ne plus prendre de nouveaux patients, mais qui se montrent sélectifs en ce qui concerne les patients qu'ils sont prêts à accepter.

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